Le marché immobilier de luxe de Londres connaît une forte baisse après la fin des allégements fiscaux

Le marché immobilier de luxe de Londres a enregistré une baisse significative des ventes en avril 2025. La raison en est l'expiration des allégements fiscaux concernant les droits de timbre, qui étaient en vigueur jusqu'au 31 mars de cette année.

Selon les données d'une analyse de LonRes, les ventes de propriétés haut de gamme dans les quartiers prestigieux de la capitale britannique ont diminué de 26,2 % par rapport à la même période en 2024. La comparaison avec les années pré-épidémiques (2017-2019) révèle un nouvel affaiblissement du marché – la baisse du volume des transactions a atteint 22 %.

L'expiration des « vacances fiscales » a entraîné une augmentation de la demande fin mars, suivie d'une forte baisse en avril. Le marché, qui jusqu’à récemment était dominé par la position forte des vendeurs, commence à s’orienter vers les intérêts des acheteurs.

En avril, les prix de l'immobilier de luxe ont baissé de 2,9%, tandis que le nombre de nouvelles offres a augmenté de 8,1%. Le nombre total de propriétés sur le marché a augmenté de 45% par rapport à avril 2020.

Modifications fiscales avec des impacts différents sur les segments de prix

Le segment de prix moyen est le plus touché, où pour les acheteurs de résidences secondaires, le taux de droit de timbre a été augmenté de 3% à 5%. Le segment du luxe – les propriétés d’une valeur supérieure à 5 millions de livres sterling – est toutefois resté relativement stable.

« Le marché des propriétés dont le prix est supérieur à 5 millions de livres sterling n'a été affecté ni par le pic de mars ni par la baisse d'avril », a déclaré Nick Gregory, responsable de la recherche chez LonRes. On observe toutefois un certain ralentissement de l’activité dans ce segment également, même si les niveaux restent proches de ceux de l’année précédente.

Tendance inverse des loyers

Le marché locatif de luxe à Londres montre une tendance inverse. Bien que le nombre de nouveaux contrats ait diminué en avril, les prix des loyers ont augmenté de 5,1 % sur un an. Par rapport à la période pré-épidémique, la croissance a atteint 33%.

Basé sur des documents provenant de prianproperty.com